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Les 100 Meilleurs Albums de Hard Rock

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Academic year: 2021

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D'HEADBANGER

© EditionsMC/I.N SAUPIQUET "LES 100 MEILLEURS ALBUMS DU HARD"

©Isabelle· Nelly SAUPIQUET DIRECTRICE DE LA PUBLICATION, REDACTRICE EN CHEF, PRODUCTION, CONCEPTION ET COORDINATION

lsobelle- Nelly SAUPIQUET SECRETAIRE DE REDACTION, ASSISTANTE A LA PRODUCTION, REVISION

Fred BURLET REDACTEURS

Fred BURLET,Olivier GALAN, Phil PESTIlENCE,Jeun-Philippe SIMONNOT COLLABORATEURS

Pierre WATREMEZ,Didier THOUVENIN, Louis BOURGADE

INVITES SPECIAUX REDACTEURS Jean François MOULLEC, Mad Scott, Philippe Ducoyron

PHOTOS

Daniel GARCIA, Alexis LALANDE, LIVE, STIlLS, Bob LEAFE,Michaël JOHANSSON, Anders TENGER,Bertrand ALARY. SELECTION PHOTOS I.N. SAUPIQUET CONCEPTION, MAQUEnE Lourent CLAUSTRE EDITEUR, REDACTION ET ADMINISTRATION

EDITIONS MC, 19 rue Montlouis, 75011 PARIS

Tél: 43.70.77.99. Télécopie: 43.70.99.87. DISTRIBUTEUR

Messageries Lyonnaises de Presse- 42, rue Bellecordière BP 2215 . 69213 LYONCedex 02.

Tél: (16) 78.42.52.67. PHOTOCOMPOSITION EDITIONS M.C., 19 rue Montlouis, 75011 PARIS,

EDICOMPO, 46 rue Servan 75011 PARIS,et

SUN SET,27 rue de la Folie Régnault, 7S011 PARIS

PHOTOGRAVURE

MC Edicianes SA, Avda de Roma 157, 9 ·0811 BARCELONE(Espagne) IMPRIMERIE

Rotocovfo, S.A. Tel: 560 26 52 Ciro. Coldes Km. 3

Sto. Perpeluo de M.ogodo (Barcelone)

Imprimé en Espagne

Commission paritaire n° 70821 Dépot légal n054352 N°l - Mai 1990

• AC/DC • AEROsMITH • ACCEPT

• ANTHRAX

• B.O.C

• BAD

BRAINS • BLACK SABBATH •

BON

JOVI

• CINDERELLA

CORONER

• ALICE COOPER •

THE CULT.

DEATH ANGEL.

DEATH • DEEP PURPLE • DEF

LEPPARD

• DIO

• DOKKEN

EXODUs • EUROPE • FAITH NO

MORE • GUNs NI ROSES • RORY

GALLAGHER

• GRAND

FUNK

RAILROAD

• JIMI

HENDRIX

IRON MAI DEN • JUDAS PRIEST •

KlsS • LED ZEPPELIN • DAVID

LEE

ROTH

YNGWIE

MALMsTEEN • MEGADETH • MC

ALPINE

• GARY

MOORE

••

METALLICA

••

••

• MOTORHEAD

MOTLEY CRUE • TED NUGENT •

OZZY OsBOURNE • POssEssED

• PRONG • POISON • QUEEN •

QUEENSRYCHE • RAINBOW

• RIOT • SCORPIONS • sATRIANI

• SAXON.

sTEPPENWOLF

sEPULTURA • sODOM • s.O.D ••

sUICIDAL TENDENCIEs • sLAYER

• sTATUs

QUO

• TWlsTED

slsTER • THIN LIZZY • TRUST •

U.F.O. • VOIVO

• VULCAIN •

VAN

HALEN

WAsP

WHITEsNAKE.

HITE LION.

ZZ TOP.

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DEPUIS TANT D'ANNÉES, C'EST À VOUS TOUS

ET D'OUVERTURE, NOUS AVONS TENTÉ D'Y IQUE HARD-ROCK, ET CE QU'ELLE A

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BAD BRAINS

eliVE 1988

(SST/ JUNGLE HOPI

(es quatre cinglés d'Américains frénétiques sévissent depuis une dizaine d'années déjà même si on vient seulement et pour la toute premiére fois de les voir en concert en Froncecette année !(e Uve retrace donc l'ensemble de la carrière thootique de ces hardcoreux qui sont peul être les seulsliavoir influencé le

monde de la musique en généra" avec une perfection de jeu en direct qui laisse présager des qualités exceptionnelles des musiciens qui forgent le groupe. Inséparables ils sont ensemble depuis le début ma\gré deux albums solos du chanteur H.R. (Human Rights), ces blackos s'évertuent à triturer la pêche hardcore/thrash lileur souce en y insérant diverses touches reggae ou rock très mélodieux. Précurseurs donc de l'ère dons laquelle nous e~tron~ actu~lIement celle ~u mélange de plUSieurs sty(es musicaux afin d'en créer de nouveaux... De "1" à "Reignition" en passant par tout le r~ste, rien que des petites perles li

deguster en sautant partout dons !'aHégr~ la pl~ tota~e. (or en plus, Ik sont gaISet p'iemsd espoir, loin des messagers throShisontde Sotan ou des élévateurs du gore ou rang de philosophie. Une énergie brute, sincère et positive se dégage de tous les pores de cet album, in~ispensoble pour tous les amoureux du rock, même si c'est celuide l'on 2oo0!

Fred BURlET FORMAnON: H.R.(chant) Dr.Know(guitare) -Dorryl(bosse) - Earl(batterie). DISCOGRAPHIE: Attitude RockForlight 1Againstl live Quickness

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DEATH ANGEL

• FROUC THROUGH THE PARK 1988

(ENIGMA/VIRGIN)

Cette joyeuse confrérie d'origine philip-pine bosée dons la mythique Boy Area que nous vénérons tous, présente d'em-blée quinze longueurs d'avance sur ses compétiteurs de Son Francisco ; Testament, Forbidden, Vio-Ienceet j'en passe d'innombrables. Moins vautré que ceux-ci dons la nostalgie béante et l'adoration passive de Metallica, Death Angel exprima avec The Ultravialenee autant son infernale rage de convaincre que sa volonté de ne pas voir dispa-raître cette région autrefois si fertile en matière de décibels hurlants. Pourtant

plus subtilàtous les points de vue, leur

FroUe Through The Park ("gambade

champêtre"), foute de riffs suffisam-ment gros ou assez oppressants, n'a pas connu en Europe le succès escomp-té. Nosdrilles ont préféré tenter l'aven-ture en instituant des ambiances moins prévisibles et en greffant, opération peu commune, des rythmiques bosse/batterie autour des excursions saturées, parfois bobo cool de la guitare du diabolique Cavestany à moins qu'il ne s'agisse d'un autre Gus (rires graves !J. Cette pittoresque ode à la verte nature ou, allez savoir,àla plante qu'il est interdit de cultiver outre part qu'en Colombie, on en reparlera un jour ou l'outre.

PESTILENCE

FORMATION:

Mark Osegueda (chant) - Gus Pepa et Rob Cavestany (guitares) - Dennis Pepa (basse) - Andy Galeon (batterie).

DISCOGRAPHIE:

The Ultra-violence FrolicThrough The Park Act'"

FORMÉ AUTOUR DE

MUSICIENS TOUS

COUSINS OU

DEMI-FRERES, CE GANG

COMPTAIT DANS SES

UNGS UN BAnEUR DE

QUATORZE ANS

LORSQU'IL ENREGISIU

THf UITU-VIOLENCf

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DEF LEPPARD

• HIGH'N'DRY 1982

(VERTIGO/PHONOGRAM) A la suite d'On Through The Night, un premier album correct sur lequel s'affi-chaient ouvertement d'insistantes in-fluences AC/DC, vestiges d'une adoles-cence encore toute proche, ces anglais quelque peu surévalués 0 la bouillonan-te époque de la NWOBHM se retrouvè-rent spontanément premiers de la dos-se. Mieux que de s'apaiser sur des lauriers encore fébriles, nos écoliers de Sheffield travaillèrent dore-dore pour personnaliser leur heavy-metal 0 grands renforts de refrains subtils et francs, affirmant en un album seule-ment une vision du rock qui deviendrait planétaire, voire mythique. High 'n 'Dry et sa production léchée allait en dépas-sant le cap des 3 millions de ventes, rendre 0 la Perfide Albion sa suprématie d'antan, au point de voir Def Leppard se construire en trois courtes années l'aura internationale que Scorpions avait pris plus d'une dé-cennie 0établir. Sur des titres tels que "ïou've Got Me Runnin" et "Lady Strange", l'extrême chaleur du timbre vocal d'Elliot et l'exquise rondeur des choeurs seraient même susceptibles d'entraîner un bataillon de fans de Napalm Death 0 chanter juste.

PESTILENCE FORMATION DE L'ÉPOQUE: Joe Elliot (chant) - Pete Willis et Steve Clark (guitares) Rick Savage (basse) -Rick Allen (batterie).

DEF LEPPARD

• PYROMANIA 1983

(PHONOGRAM)

Lorsqu'on laisse des jeunes léopards, sourds de surcroît, jouer avec les allu-mettes, il ne faut pas venir s'étonner ensuite que cela fasse quelques étin-celles. En fait d'escarbilles ardentes, les petits métallos anglais de Sheffield ont mis le feu aux rideaux avec ce Pyromania ravageur qui allait désor-mais instituer un style et un son Def Leppard qui se perpétue depuis, sans que jamais personne d'autre n'ait su l'imiter. Marqué par l'arrivée du soliste Phil Collen (ex-Girl), ce troisième opus est l'album de la maturité pour Def Leppard, après le succès de High 'n 'Dry. C'est aussi celui de la conquête des USA qui n'ont pu résister 0 "Photograph", 0 "Rock Of Ages" ou 0 "Foolin "', et qui ac-cueillirent 0 bras ouverts ce hard FM fé-lin et racé, merveilleusement produit par la patte magique de Mutt Lange qui transforma l'acier britannique en or et en platine. Joe Elliot, Rick Savage, Steve Clark, Phil Collen et Rick Allen n'allaient d'ailleurs pas en rester 10, et se mirent 0 tourner inlassablement aux States pour asseoir une domina-tion qui s'étaya rapidement sur plusieurs millions d'albums vendus, ce qui constitua 0 l'époque un record dont seul Led Zeppelin avait pu se targuer auparavant ...

Olivier GALAN FORMATION:

Joe Elliot (chant) Phil Collen (guitare) -Steve Clark (guitare) - Rick Savage (bas-se) - Rick Allen (batterie).

UN COMBO QUI A RÉUSSI À DOUBLER SON SCORE D'ALBUMS VENDUS À CHAQUE NOUVELLE

RÉALISATION ;

ON

THROUGH A ATTEINT LE

MILLION, HIGH'N'DRY LES TROIS MILLIONS,

PYROMANIA A FRANCHI LE CAP DES SEPT MILLIONS TANDIS QU' HYSTERIA EN EST À PLUS DE QUATORZE (

DEF LEPPARD

• HYSTERIA 1987 (Phonogram)

La gestation de ce quatrième album aur? été I~ngue et pénible pour nous, mms oussiet surtout pour le groupe, qui aura nrcumulé tous les malheurs possibles, depuis le tragique accident de Rick Allen, en passant par de multiples problèmes de studio et des changements d'ingénieurs du son .. _ Mais finalement, le résultat aura été à la mesure de l'attente. Depuis sa première trace vinylique, Def Leppard a toujours su se surpasser pour nous offrir à chaque fois un produit différent et surtout meilleur que le précédent. Hysteria n'échappe pas à la règle. C'est le plus abouti et le plus recherché, bref, un vrai travail d'orchestre. Les musiciens sont en pleine possession de leur talent, sans oublier le sixième larron qu'est Mu" Lange, l'indispensable producteur qui a aussi participé aux rompes et aux choeurs, s'impliquant totalement avec le groupe. Jamais telle adéquation ne fut aussi pcrfuite. Le travail mélodique et la finesse des arrangements présentent les Def Lep comme des assoiffés de techniques nouvelles, sans cesse 0 l'affût de l'originalité_ Tous les titres de ce disque sont d'une puissance mélodique et d'une maturité incroyables. Pas un n'est en dessous des autres, tous les registres du hard-rock sont réunis pour faire d' Hysteria un triomphe technique et musical. Voilà un album essentiel et mythique dans l'histoire du rock, dont on reparlera sûrement encore dans plusieurs années.

Didier ALLVENOM FORMATION:

Joe Elliot (chant) - Steve Clark et Phil Collen (guitares) Rick Savage (basse) -Rick Allen (batterie).

DISCOGRAPHIE: On Through The Night High'n'Dry

Pyromania Hysteria

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RORY GALLAGHER

• IRISH TOUR '74••• 1974

(CAPO RECORDS/MUSIDlSC)

Rory Gallagher nous est présenté id sous son meilleur jour pour la durée de ce double-album enregistré lors de la tournée effectuée début 74 dons son pays notaI. Gallagher reste pour bon nombre de guitaristes une influence majeure, et aussi une sorte de héros qui ne s'est jamais compromis avec le show-business, qui a su préserver ilsa musique toute son intégrité. Eternellement vêtu de jeans et ae sa chemise ilcarreaux, et toujours armé de sa strato vintage ou vernis complètement éclaté, iln'a besoin de rien d'autre pour émouvoir son public gui semble avoir la même qualité que lui : la fidélité. fidèle d'abord au blues auquel il a su apporter la puissance, et aussi fidèle en amitié puisqu'il n'a que très rarement changé de persan ne" les musiciens l'ayant accompagné pouvant se compter sur les doigts ae la main.

~daliste des longues envolées pleines d émotion, Gallagher, épaulé por son complice ae toujours le bassiste Gerry Mac Avoy, nous propose donc ici une heure et demie de blues chauffé il

blanc, où la guitare se taille la port du lion sons toutefois masquer l'extraordinaire feeling du clavier Lou Martin, et où l'ensemble est teinté d'une ambiance de vapeurs d/akool et autres substances maléfiques. Sublime...

Pierre WATREMEZ

FORMATION DE L'ÉPOQUE:

Rory Gallagher (chant/guitare!banjo/ harmonica) - Gerry Mac Avoy (bassè)-Roth De 'Ath (batterie) - LouMartin (claviers).

FORMATION ACTUELLE:

Rory Gallagher (chant/guitare) - ~ Mac Avoy (basse) - Brendan D' Neil (batterie). DISCOGRAPHIE: Rory Gallagher Deute Uve ln Europe Blueprinf Tattoo Irish Tour Against The Grain (alling (ard Photo-Finish Top Priority Stage Struck Jinx Defander

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aux côtés de led Zeppelin, Deep Purple et Black Sabbath, et connut un énorme succès en son temps. Aujourd'hui, le groupe n'existe plus mais il nous reste une bonne quinzaine d'albums pour s'en faire une idée, avec en particulier ce double-live formidable enregistré durant la tournée US '75 et qui représente un bon résumé de leur seconde époque, lorsque l'organiste Craig Frost est rentré dans le groupe. Farner et sa bande se laissent iciallerà

leur goût pour le swing, le funk, la soul

GRAND

FUNK RAILROAD

et.le godspeltout en gardant la pêche . légendaire du premier live. 13 titres

• CAUGHT IN THE ACT dotés d'un groove àtomber par terre

1975 parmi lesquels "The Roilroad", "(Ioser To Home", "Black liquorice", "We're

(CAPITOL!EMlj An American BandH, "Sorne Kind Of

Wanderful" ainsi qu'une reprise de Grand Funk Railroad est l'un des plus "Gimme Shelter" des Stones et un importants pionniers du heavy-metal "loco-Motion" digne d'un tremblement

de terre. Avec ses superbes voix et sa musique ciselée mais puissante, Grand Funk est resté dans les mémoires de bien des musiciens et le band de Detroit semble toujours dans le coupàen juger par tous les groupes qui reprennent ses chansons. Absolument indispensable au même titre que Made ln Japon ou

Extralellestlial Live, Caughtln TheAd

est un album rare.

Pierre WATREMEZ

FORMATION DE l'ÉPOQUE:

Mark Farner (chant/guitare/harmo-nica/ harpe/orgue) - Don Brewer (chant!bàtterie7percussians) - Mel Schacher (basse) - Craig Frost (daviers/percussions).

DERNIERE FORMATION:

Mark Farner (chant/guitare) - Don Brewer (chant/batterie) - Dennis Dellinger (basse). DISCOGRAPHIE: Grand Funk OnTIme CloserTa Home live Album Phoenix

We're AnAmerican Band Born Ta Die

E.Pluribus Funk Caught ln The Art

AliThe Girlsln The World Bewore 1 Gaod Singin'&Good Playin' Grand Funk Hits

What'sfunk Grand Funk lives

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LORS D'UN CONCERT DE LA TOURNÉE

US

"POINT

OF ENTRY", ROB

HAL-FORD TOMBA AVEC SA HARLEY SUR LES PRE-MIERS RANGS, BLESSANT AINSI PLUSIEURS PER-SONNES.

JUDAS PRIEST

• BRITISH STEEL 1980

.(CBS)

Judas Priest ou le metal poussé à ses extrémités les plus tranchantes ... Au fil des années, les métallos de Birmingham ont affiné leur style en le dérOuillant totalement de toute fioriture. 1 ne reste que l'acier, l'acier anglais! Rarement une pochette de disque aura d'ailleurs été aussi explicite. /1ne faut pas oublier que Priest a été pratiquement le seul à brandir l'étendard métallique lors du déferlement punk, et que notre mu-sique doit énormément à cet acharne-ment. Et puis, il y a surBritish Steel des standards dont la seule évocation ferait taper du pied un retraité des Postes: "Breaking The Law", "Metal Fire", ou "living After Midnight". Ne pensez pas qu'il soit facile de pondre une chanson que tout le monde fredonne encore dix ans plus tard. Pour ça, il faut de la sin-cérité et du talent. Rob Halford et les siens en ont à revendre, comme le prouve leur longévité. Du talent, mais aussi le goût du risque, parce qu'il lel-lait vraiment du courage pour oser inaugurer cette sorte de techno-metal ravageur sur les deux derniers albums. Vivement la suite ...

Mad

scon

fORMATION DE L'ÉPOQUE: Rob Halford (chant) - Glenn Iipton et K.K. Downing (guitares) - lan Hill (basse) - Dave Holland (batterie). fORMATION ACTUELLE: Rob Halford (chant) - Glenn Tipton et K.K. Downing (guitares) - lan Hill (basse) - Scott Travis (batterie).

JUDAS PRIEST

• POINT Of ENTRY 1981

(CBS)

Choisir et chroniquer le disque d'une formation qui lanca il y a presque vingt ans les bases du heavy-metal moderne n'est pas une affaire aisée. Après sept albums et quelgues Best Of, Point Of Entryn'est pas l'ultime référence de la discographie de Judas, mais marque une transition très nette entre la pério-de "seventies" et l'ère moderne du groupe. SiBritish Steelconsacrait enfin les Anglais au bout de dix ans de semi-anonymat, Point Of Entry voyait le gang de Rab Halford s'orienter vers des horizons nouveaux et tenter une "américanisation" précoce de leur style. Moins féroce que son prédéces-seur mais tout aussi heavy, celui-ci réussissait le pari de conjuguer lour-deurs et mélodies pour un compromis judicieux entre le pur metal européen et le heavy-rock US. Un tel album déconcerte encore le fan habitué aux monalytiques "Exciter" et "Breaking The Law", mais comporte quelques hits planétaires tels que "Heading Out Of The Highway", "Troubleshaoter" ou "Hot Rockin''', que le groupe reprend toujours sur scène aujourd'hui. Point Of Entry dévoilait à l'image du futur et controversé Turboun aspect particu-lier de la carrière de Judas Priest, mais contribuait largement à l'ascension ful-gurante d'un grand du metal euro-péen, dont les réalisations suivantes allaient servir de référence à des cen-taines de jeunes combos de par le monde.

Louis BOURGADE fORMATION DE L'EPOQUE: Rob Halfard (chant) - Glenn TIpton et K.K.Downing (guitares) - lan Hill (basse) - Dave Holland (batterie). FORMATION ACTUELLE: Rob Halford (chant) - Glenn Tipton et K.K.Downing (guitares) - lan Hill (basse) - Scott Travis (batterie).

JUDAS PRIEST

• SCREAMING FOR VENGEANCE 1982

(CBS)

Le groupe qui, si l'on excepte Black Sabbath, est demeuré toute sa carrière durant le plus proche de l'esprit du heavy-metal. Troisième monument de la tétralogie-Priest British/Point/ Screa-ming/Defenders , qui fit suite à l'inou-bliable Unleashed ln The East au début des eighties, Screaming For Vef!geance

développe simultanément l'efficacité des riffs, le panache des duels de gui-tares et la puissance purement ryth-mique, tout en se soutenant de la préci-sion envoûtante du vocaliste ultime du metal. Le père Halford, dont des galo-pins néfastes prétendent qu'il pratique volontiers la bicyclette en oubliant sa selle, se distingue alors par ces envolées gracieuses, lyriques, aussi virulentes qu'agressives qui teintent de magie des morceaux parfoiS timorés comme

"Devil' s Child". Mais combien de points culminants sur cet album-phare, qui présente "You' ve Got Another Thing Comin", "Riding On The Wind" et "Electric Eye" ?Traditionnalistes jus-qu'au bout des cordes, ces chevaliers bardés d'acier ont judicieusement usé de leurs neurones doutés pour se forger un style assez épique pour devenir mieux qu'un culte et plus qu'un mythe, la référence absolue du metal post-se-venties.

PESTILENCE fORMATION DE L'ÉPOQUE: Rab Halford (chant) - Glenn Tiptan et KKDowning (guitares) -len Hill (basse) - Dave Holland (batterie).

fORMATION ACTUELLE: Rob Halford (chant) - Glenn TIpton et KKDowning (guitares) - Ion Hill(basse) - Scott Travis (batterie).

DISCOGRAPHIE: Rocka-Rolla Sad Wings Of Destiny Sin After Sin Stained Class Killing Machine Unleashed ln The East British Steel Point Of Entry Screaming For Vengeance Defenders Of The Faith Turbo

Priest live Ram It Down

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"STAINED CUSS"

DE JUDAS

PRIEST FUT ACCUSÉ EN AVRIL

1988

D'AVOIR PROVOQUÉ LE

SUICIDE D'UN ADOLESCENT.AU

NEVADA

1

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LED ZEPPELIN

.1 1969

(ATLANTIC/WEA)

S'il est un groupe précurseur en matière de hard-rock, led Zeppelin a toutes les chances ae remporter la palme et ce premier opus du dirigeable est même considéré comme le premier disque de hnrd-rock. Un son révolutionnaire pour l'époque, et une manière de jouer le blues qui a largement fait école depuis, ont fait entré led Zep dans la légende. les guitares incandescentes du grand Jimmy Page, mêlées aux vocaux somptueux de Robert Plant et à la rythmique titanesque de Bonham et Jones ont déjà envoûté plusieurs générations de rockers de tous poils et ce premier album est une véritable cure de jouvence. les superlatifs ne se trouvent même plus lorsqu'on entend "Good Times, Bad Times", "Communication Breakdown" ou le célèbre "Dazed And Confused" qui durait jusqu'à 20 minutes en live. Du hard-rock le plus dur au blues le plus pur, ce premier led Zep a tout du ·\oyau et mêle l'inégalable avec l'inéga é, la force et l'intelligence, et la magie qui émane de ce chef-d'oeuvre n'a d'égale que la puissance de ses compositions. le bouillonnement culturel et la folie de l'époque ont dévoilé de formidables pionniers et ceLed lep 1augurait déjà de la carrière du dinosaure qui a marqué la rock-music de son empreinte

indélébile. .

Pierre WATREMEZ FORMATION:

Robert Plant (chant/harmonica) -Jimmy Page (~uitares) - John Paul Jones (basse/claviers) - John "Bonzo" Bonham (boiterie/percussions). ilLE NOM DES ZEPPELIN NE SERA PAS GALVAUDÉ PAR UNE BANDE DE VOYOUS ICONOCLASTES

!"

COMTESSE EVA VON ZEPPELIN.

LED ZEPPELIN

• Il

1969

(ATLANTIC/WEA)

Un monument! led Zerpelin pose ici les bases du genre qu'i vient plus ou moins d'inventer: le hard-rock. Alliant la charge émotive du blues à la puissan-ce du rock, led Zep dynamite la formu-le. des Crea m, groupe précurseur em-mené par Eric Clapton ... la sortie de ce second album produisit un tel impact sur la jeunesse américaine que la véné-ration qui en découla se transmit ensui-te de génération en génération. Tout re-monte donc en 1969. Depuis la parution du premier album au mois de janvier, une conjecture favorable pous-se led Zeppelin à rentrer en studio tout en poursuivant sa tournée d'été. le deuxième opus sort en octobre, talonne les Beatles dans les charts pour se re-trouver NSI en décembre. De "Whole

lotto love", classique des classiques, à "Heartbreaker", le groupe atteint des sommets d'énergie brute. les climats lourds et oppressants délivrés par l'im-placable rythmique Jones/Bonham sont transfigurés par les riffs foudroyants de Jimmy Page. Robert Plant parachève . l'ouvrage en y apportant sa touche

d'excitation et de sensualité. Paradoxe apparent, celte débauche d'énergie n'exclut pas une sensibilité certaine. Témoins, "Ramble On" ou le bluesy "Bring It Home", morceaux qui jouent plus particulièrement sur l'antagonisme des climats. On n'a pas fait miaux depuis.

Philippe DUCAYRON FORMATION:

Robert Plant (chant) - Jimmy Page (gui-tare) - John Paul Jones (basse) - John Bonham (boiterie).

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LED ZEPPELIN

PHYSICAL GRAFFITI 1975

(ATLANTIC/WEA)

Quels mots pourraiènt traduire l'émotion que procure l'écoute de cet album? les qualificatifs me manquent, terrassé que je suis par la puissance de l'oeuvre. ,Imposant, majestueux, sublime ... A peine sont-ils imprimés que ces adjectifs me semblent déjà dérisoires, réduisant ce double lP à des considérations faciles et admiratives. Avec Physical Graffiti, led Zep a enregistré l'une des ses oeuvres majeures. Jamais le dirigeable, alors à son apogée, n'a plané aussi haut, mettant toute la planète au pas. les musiciens s'exprtment ici en toute plénitude, explorant de nouvelles combinaisons musicales, allant de l'exotisme arabisant du fabuleux "Kashmir" aux envolées tourbillonnantes de "In The light", ou en variant les changements de rythme avec "Ten Years Gone", morceaux Sur lesquels les acrobaties vocales de Robert Plant laissent pantois. Cet album devait être à l'origine un simple, mais le groupe a voulu y inclure des titres jamais utilisés auparavant, issus des sessions des lPs précédents, et remixés pour la cause. le résultat est époustouflant... led Zep ? Tout simplement la matrice du hard et, en tous cas, un groupe fondamental.

Didier AllVENOM

FORMATION:

Robert Plant (chant) - Jimmy Page (guitare) John Paul Jones (basse) -John Bonham (batterie).

DISCOGRAPHIE: led Zeppelin led Zeppelin Il led Zeppelin III led Zeppelin IV Houses Of The Holy Physical Graffiti Presence

The Song Remains The Same ~ ln Throught The Outdoor Coda

LED ZEPPELIN

• IV 1973

(ATLANTIC;WEA)

A l'époque où sortit. cet album aux étranges symboles cabalistiques et sur lequel ne figurait même pas le nom du groupe, led Zeppelin se trouvait à la fois à son apogée et à un tournant cru-cial de sa carrière. Consacrés mondiale-ment, Jimmy Page et ses acolytes se de-vaient maintenant de convaincre les critiques qui les disaient à bout de souffle et privés d'inspiration. Après un III aux ambiances très acoustiques, led Zep revient là avec un hard-rock incan-descent avec notamment "Black Dog" et "Rock And Roll", suivis par 'lhe Battle Of Evermore" aux harmonies d'une re-resubtilité, où Robert Plant roucoule avec la regrettée Sandy Denny, avant de tourner la page avec "Four sticks" ou 'When The levee Breaks" qui préfigu-rent déjà de l'oeuvre future du Zep. IV, puisque c'est le titre qui lui fut donné, reste l'album le plus énigmatique de led Zep et beaucoup d'hypothèses fu-rent échafaudées concernant les signes ésotériques ornant la pochette. Mais ce que l'histoire retint surtout, c'est "Stairway to Heaven", le chef d'oeuvre éternel du Dirigeable, véritable hymne universel qui est encore de nos jours la chanson la plus souvent programmée sur toutes les radios du monde ...

Olivier GALAN FORMATION:

Robert Plant (chant/flûte!harmonica) -Jimmy Page (guitare) - John Paul Jones (basse/pian%rgue/synthétiseurs) -John Bonham (batterie/percussions).

C'EST KEITH MOON

BATTEUR fOU DES WHO,

QUI A SUGGÉRÉÀ JIMMY

PAGE LE NOM DE lED

ZEPPELIN POUR LE

GROUPE QU'IL ÉTAIT EN

TRAIN DE MONTER AVEC

ROBERT PUNT.

(41)

DEPUIS u DISPOnlON TRAGIQUE DE JOHN BONU n II

SPUT lN

1980, lm

IlPPfUN S'EST REfORMÉ EN DEUX CIRCONSTANCES: EN

86

AU

LM

AID FESTIVALDE PHltADaPHIE AVEC PHI COWNS, rr lN

1988

LORS DE u SOIRH DU

40.

ANNIVERSAIRE DU tAlD. ATWITIC, AVECJASON BONHAM, IIFIS, DEURIERE IlsFUTS_

(42)
(43)
(44)

MEGADETH

• PUCE SEUS BUTWHO'S BUYING 1986

(CAPITOl/EMI)

('est qui l'affreux qui a osé s'foire éjec-ter de Metallicaàpeine un mois avant l'enregistrement du monumental

Ki/I'em A~ ? ('est mégalo-mégaDave

qui, conscient de ses talents de composi-teur émérite et orgueilleux autant que peut l'être quelqu'un qui vient de roter l'occasion de sa vie, allait remonter en un on seulement un combo de très hau-te hau-tenue pour refaire surface dès 85 avec l'exceptionnel Killing Is My

Business. Après l'obtention d'un contrat

avec la major Capitol et de fait, d'un chèque àplusieurs zéros, la sortie-sur-prise quelques temps plus tord de Peoce

Sells allait toutefois légitimer de

mo-nière durable l'entêtement du gars Mustaine, et permettre àson entreprise

métallurgique de rejoindre le trop fa-meux "club des 4 grands du thrash". Des rythmes puissamment chaotiques et des mélodies juteuses, des choeurs fiè· vreux et une énergie électrique presque étouffante, cet album regorge de œm-posi!ions de fort calibre avec surtout "Peace Sells","Devil's Island", 'Wake Up Dead"et "Bad Omen". S'il semble certain que la "gueguerre" Metallico/Megadeth a participé ou moins autant que les fleurs lancées de façon intempestive par Metallica au sujet d' Exodus aux lance-ments internationaux des deux combos, il n'en demeure pas moins vrai que Megadeth a su apparter des preuves de sa crédibilité sur le marché du metal tandis que le cas d' Exodus prête un peu plusà réflexion.

PESTILENCE

fORMATION DE L'ÉPOQUE:

Dave Mustaine (chant/guitare) . Chris Poland (guitare) - David Ellefson (bœsel- Gor Samuelson (boiterie).

fORMATION ACTUELLE:

Dave Mustaine (chant/guitare) - Marty Friedman (guitare) - David EIIefson (basse)· NickMenza (batterie).

DISCOGRAPHIE:

KillingIsMyBusinessAndBusinessIs Good Peace Sells But Who's Buying ? Sa Far, So Good... Sa What ?

NOTRE MUstllNE

ADORÉ CUNGE DE

GUITARISTESOUstE

n

DE IlnEUR

COMME DE

CHEMISE

n

FAIT MUUSI

AVEC MONSIEUR

(OO'IR

POUR COMPOSER DES IINDES

ORIGIIILES DE FIlM (nSHOCIERn).

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TED NUGENT

• INTENSITIES IN TEN CITIES 1981

(CBS)

Trois ans seulement après le Gonzo Live,Ted Nugent décide de mettre à dis-position une nouvelle illustration de ses prouesses scéniques. Envers et contre tous les David Lee Roth de la terre, Ted Nugent clôme haut et fort (très forl) ses prétentions. Il n'y a qu'un seul et unique roi de la jungle urbaine. Pour les sourds et mal-entendants, la pochelle, où on le voit en Tarzan triomphant par-té par une foule en délire, est un chef d'oeuvre de clarté communicative. Ted Nugent relève donc le défi en enregis-trant sur scène toute une nouvelle série de compositions. Plus en forme que ja-mais, il altaque bille en tête un "Put Up Or Shut Up", juste reflet de la tonalité de l'album. Au programme: sauvagerie et vélocité. Introductions vocales à côté

TED NUGENT

• DOUBLE LIVE GONZO 1918

(EPte/CBS)

Certains disaient "Ted", d'autres "Nugent", mais tous ses fans vouaient au sauvage à la Birdland une admiration intense, et ses concerts tenaient à l'époque du délire. Lorsque le cinglé qui part chasser le grand fauve aux quatre coins du monde pour se foire un collier avec les dents de ses victimes se pointe sur une scène, c'est plutôt l'hallali pour ceux qui sont en face. On raconte même qu'à certains concerts, le public reculait du devant de la scène tellement ca jouait fort, et le

Rahon du ha rd s' est même pété un tympan en exécutant son fameux larsen qui tue ! Guitariste speedé et inspiré doublé d'un chanteur excité, Ted Nugent no~s éclate donc les feuilles avec ce double album live enregistré durant la tournée US 76-77 où figure une bonne partie de ses classiques intensifiés par le contexte de la scène et par un backing-band infernal qui bastonne à mort. "Stranglehold", "Stormtroopin'" ou "Cat Scratch Fever" font ici l'effet d'une baffe dans la . gueule et rien que le début du show, "Just What The Doclor Ordered", donne une idée du traitement en question, pas vraiment de l'homéopathie !Porlé par un public déchaîné, Ted Nugent nous fait la totale et le choc estterrible._.

Pierre WATREMEZ FORMATION DE L'ÉPOQUE: Ted Nugent (chant/guitare) - Derek St Holmes (chanl/guitare) - Cliff Davies (bosse) - Rob Grange (boiterie). FORMATION ACTUELLE: AU SEIN DE DAMNYANKEES: Jock Blades (chant/bosse) - Ted Nugent (guitare/chant) - Tommy Show (guitare/chant) - Michael Carlellone (boiterie ).

desquelles les rappers passent pour des prêcheurs Hare-Krishna, vrombisse-ments plus ou moins étirés de guitare, couplets/refrains, long solos ... "The Flying lip Lock" et "1'm A Predator" res-liIuent une veine rock' n' roll jamais abandonnée, et l'inévitable instrumen-tai 'The INJ Ouverture" comfirme ses talents techniques. Au passage, il s' ap-proprie le classique soul "Land Of 1000 dances" avec une version tellement per-sonne~~e que le morceau semble avoir été écrit pour lui. Un grand album de plus pour un homme qui ne connaîtra plus ces sommets d'intensité ...

Philippe DUCAYRON FORMATION DE L'ÉPOQUE: Ted Nugent (chant/guitare) - Charlie Huhn (guitare rythmique/chant) - Dave Kiswiney (bosse) - Cliff Davies (balle-rie).

DISCOGRAPHIE: Ted Nugent . Free For Ali

Cat Scratch Fever Double Live Gonzo Weekend Warriors State Of Shock Scream Dream Intensities ln Ten Cities

Great Gonzos, The Best Of Ted Nugent Penetrator

Nugent

Liltle Miss Dangerous If You Can'tLick'em, Lick'em

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STEPPENWOLF

• LIVE

J97J (MCA/WEAj

Oui ne connaît pas le hit de Mars Bonfire "Born To Be Wild", immortalisé pour la postérité par l'un des grands groupes nmértcains des 70's, Steppenwolf ? John Kay et son gang de voyous graisseux, des vrais, pas des minels fardés, ont toujours été LEgrou-pe favori des Hell's Angels. On les entend dcnslefilm-culte des amoureux de la poignée dans les coins "Easy Rider", et ce film restitue parfaitement " le trip de cette équipée sauvage qu'a pu être la carrière de ce groupe, qui a toujours su allier puissance et intelli-gence. Un bon paquet d'albums studio de toute beauté, et ce live qui com-prend la plupart de leurs ~rands titres. De "Sookie, Sookie" à 'Born To Be Wild", le feeling est là, teinté d'une magie envoûtante où l'on retrouve la vraie essence du rock ainsi que des cli-mats d'une beauté sans pareille. Ce disque ferait presque regretter de n'avoir pas connu une telle époque et à l'ère du mercantilisme effréné, ça fait du bien de s'écouter des albums de cet acabit. Enregistré aux States bien sûr, lors de différents concerts début 70, Steppenwolf live est un témoignage d'une époque révolue où l'on prenait le temps de vivre et d'apprécier les choses.

Pierre WATREMEZ FORMATION:

John Kay (chant/guitare) - Larry Byron (guitare) - Nick St Nicholas Ibesse) - Goldy Mac John (claviers) Jerry Edmonton (batterie). DISCOGRAPHIE: \ The Early Steppenwolf

Born To Be Wild For Ladies Only Monster

The Hour Of TheWolf Slow Flux

AI Vour Birlhday Party live

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SEPULTURA

• BENEATH THE REMAINS 1989

(ROADRUNNER)

Welcome to the jungle! L'Amazonie nous a enfin livré ses secrets les plus in-imaginables et le Brésil, autrefois terre fertile de la salsa et du mono-kini, s'est découvert des enfants héroïques bercés par le génie créatif des vrais dieux du metal moderne. Autrefois farouche-ment imprégnés de l'ambiance germa-no-thrashante des Kreator, Sodom ou Destruction, nos bienaimés

sud-améri-cains ant su insuffler à leur dernier vi-nyle un esprit d'authenticité autrement plus violent, définitivement mieux pro-duit, et surtout d'une qualité mélodique rarement envisagée dans le monde de l'extrême th rash. Incisif et magistral dans sa globalité, Beneoth The Remoins

illustre audacieusement le tempéra-ment fougueux de ces acrobates du me-tal, au départ handicapés par leur cloi-sonnement géographique. L'instinct du gros metal version tantôt tiers-monde, tantôt pacifique-sud, ou comment on entrevoit déjà les porte-flambeaux de la future génération des métellephiles mélomanes... De "Inner Self", sans concession et judicieusement instrumen-tai, à "Mass Hypnosis", convaincant de personnalité, en passant par l'ultra-bru-tal "Slaves Of Pain", tout sort autant de l'ordinaire qu'un concert de death-me-tal au Tibet. Un joyau vinylique à l'épreuve des balles et des années!

PESTILENCE FORMATION:

Max Cavalera (chant/guitare) -Andreas Kisser (guitare) - Paulo Junior (basse) -Igor Cavalera (batterie).

DISCOGRAPHIE: Morbid Visions Bestial Devastation Schizophrenia Beneath The Remains

SEPULTURA A, POUR SA

PREMIERE VENUE SUR LE

VIEUX CONTINENT, VOLÉ

LA VEDEnE À SODOM

TOUS LES SOIRS

PENDANT UN MOIS.

Nos

BRÉSILIENS FOUGUEUX

VIENNENT PAR AILLEURS

DE SIGNER UN CONTRAT

DE MANAGEMENT AVEC

GLORIA B., QUI

s'OCCUPAIT DÉJÀ DE

SACRED REICH ET

D'ATROPHY •••

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THIN

uzzr

LIVE AND DANGEROUS 1978

(PHONOGRAM/VERTlGO)

A la fin des seventies, le mouvement punk et ses dérivés monopolisaient l'affiche rock, meHant imparablement hors du coup tout ce qui n'était pas novo, Devo ou destroy. L'heure était à la brosse, aux épingles à nourrice au travers du ~if et aux sons ripoux crachés par des amplis bons- marché. Toute entreprise musicale comportant un ersatz de finesse ou de nuance était alors assimilée au mouvement variété· disco qui sévissait à l'époque. Même Led Zep et Aerosmith se firent proprement lyncher par la critique qui les apparentait à loisir à la "Fièvre du Samedi Soir" et autres Beegeeseries. C'est dans ce contexte que Thin Lizzy, épaulé du ~roducteur Tony Visconti, rassembla les bandes enregistrêes pendant les tournées Johnny The Fox

en 1976 et Bad Reputation en 1977, afin de nous concocter ce live mémorable. Ce double album fut largement accueilli par un public heureux de découvrir une oeuvre dont les protagonistes savaient allier puissance et perfection/ à l'instar des premiers combos de hard- rock des années soixante-dix. Phil LynaH nous a quittés en 1986, sa mort restant aujourd'hui encore une énigme pour certains. Mais Dr Watson, avez-vous bien regardé l'avant-dernière photo en bas à droite de l'album?

Jean Philippe SIMONNOT FORMATION DE L'ÉPOQUE: Philip LynoH (chant/basse) . ScoH Gor~am et Brian Robertson (guitares) . Brian Downey (betterle),

DERNIERE FORMATION AVANT SPLIT EN 1983 :

Pfiilip LynoH (chant/basse) . Scott Gor~am et John Sykes (guitares) -Darren Wharton (claviers) - Brian Downey (baHerie).

THIN

uzrr

• LlFE 1983

(PHONOGRAM)

Phil Lynott n'était peut être pas un virtuose de la quatre cordes, mais il était assurément un grand chanteur doublé d'un compositeur hors-pair. L'écoute de cet intense double live tient à nous le prouver. Life représente le testament vynilique du groupe, alors à son apogée. Jamais Thin Lizzy n'avait dégagé autant d'énergie, tout l'ecclectisme musical et la culture du truculent Lynott, puisés dans la vieille tradition irlandaise, sont imprégnés au travers des morceaux de l'album. LynoH a su orienter son groupe vers un son plus heavy, plus puissant, mis en valeur par les superbes duels de guitares des sieurs Gorham et Sykes. Ce dernier est d'ailleurs pour beaucoup dans l'évolution du band. Ses solos sont

colorés, décapants, on est saisi par tant de puissance, comment résister à ces effluves de notes balancées avec tant de brio et de maestria ? La dernière face du disque est irréelle, puisque sant invités Brian Robertson, Gary Moore, Eric Bell, chacun interprétant un morceau croqué avec saveur et justesse. Toute cette brochette de musiciens se retrouve pour le final, sur "Ihe Rocker", un brûlot enflammé par une pétarade de guitares euphorisantes. au' il est dur de penser qu'un tel groupe n'est pius...

Didier ALLVENOM FORMATION:

Philip Lynott (chant/basse) . ScoH Gor~am et John Sykes (guitares) . Brian Downey (baHerie) . Darren Wharton (claviers).

DISCOGRAPHIE: Thin Lizzy

Shodes Of A Blue Orphanage Vagabonds Of The Western World Night Life

Fighting Jailbreak Johnny The Fox Bad Reputation Live And dangerous Black Rase Chinatown Renegade

Thunder And Lightning Life

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UFO

• STRANGERS IN THE NIGHT 1979

(CHRYSALIS/BMG)

Tout le génie d'UFO est résumé à

travers ce sublime et indispensable double live qu'est Stranfers ln The

Night.1I représente l'envo de l'OVNI,

alors à son zénith, retrace aussi l' héritage exceptionnel laissé par Michael Schenker, guitariste et compositeur surdoué. Les cinq fortes personnalités de ces musiciens d'un autre monde tant ils sont bons, n'entravent aucunement la musique. Ils font preuve d'un appétit de fraîcheur et d'énergie inégalable, nous envoûtant avec un ha rd de qualité, travaillé et esthétique. Les hits accumulés durant les années s'enchaînent, meltant à nu des forces insoupçonnées. C'est une véritable chevauchée fantastique, foudroyante et visionnaire, qui nous est offerte. La quintessence du lyrisme d'UFO est incontournable, les aoigts vigoureux et

actifs de Schenker se ballade nt allègrement sur le manche, délivrant des notes fluides et limpides se déposant agréablement dons le creux de l'oreille. Ie disque relève d'une densité émotionnelle et d'une musicalité rayonnante rarement alteintes. Strangers est d'une beauté étrange et surnaturelle, représentant tout simplement un bonheur sons réserves.

Didier ALLVENOM

FORMATION DE L'EPOQUE:

Phil Mogg (chant) - Michael Schenker (guitare) - Poul Raymond

(guitare/claviers) Pete Way (basse) -Andy Parker (boiterie).

FORMATION ACTUELLE:

Phil Mogg (chant) - AtomieTommy (guitare) - Poul Gray (bosse) - Jim Simpson (boiterie). DISCORGRAPHIE : UFO Lands ln Tokyo flying Phenomenon Force It . No Heavy Pelting LightsOut Obsession

Strangers ln The Night No Place ToRun

The WildThe WillingThe Innocent Mechanix

Making (ontoct Headstone Misdemeonor Ain't Misbehavin'

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WHITESNAKE

.1987 1987 (CARRERE)

Rarement album n'aura posé autant de problèmes aux programmateurs radio. (' est vrai qu'en général, vous recevez, vaus écoutez, et vous dites : "bon, à priori, tel titre peut faire un single", et youp-Ia-boum on en parle plus. En 87, le "couvert d'algues" avait dû décider qu'il en serait autrement: la galère! Pas moins de six tubes potentiels, et pour tous les loaks : - look je t'aime, c'est pour la vie ma chéri~, d'ailleurs je vais te le prouver, je t' ome ma croix de bois, croix de fer, si je mens, j~vais en enfer ("Here 1Go Again", "ls This love") .

. look ce soir, je sors avec mes potes et je te dis que ça : j'les ai astiqués, les chromes de ma Harley, et que ca m'étonnerait pas qu'on se tire la baurre comme des bêtes l''Children Of The Nigh!").

- look j'ai rien compris ou je fais semblant d'être con, mais Germaine, je sais pas pourquoi tu discutes puisque je te dis que c'est un slow ("Cryin' lnIhe

Rain").

Sans oublier le look qui a pas de look ("Don't Turn Away", "Straight From The Hear!"), celle dernière catégorie étant ainsi surnommée because interrompu dans mon travail par un voisin fan de lambada, j'en ai perdu le fil de mes idées ... Trêve de plaisanterie (ah bon), ce Whitesnake 1987 a peut être plus que tous les autres droit de cité ici, étant incontestablement un des plus complets, un des mieux peaufinés de la génération metal, et tant pis pour ceux qui auraient peur des serpents.

J.F. MOUllEC FORMATION DE L'EPOQUE: David Coverdale (chant) . John Sykes (guitare) . Neil Murray (basse) . Aynsley Dunbar (batterie).

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Ce disque avait tout cassé lors de sa sortie et l'on ne pouvait aller nulle part sans entendre les complaintes électriques de nos barbus préférés. l'album qui les a enfin révélés au grand public, alors qu'ils ne drainaient jusque là qu'une audience graisseuse mais fidèle et tout de même fort nombreuse, marque l'aboutissement de l'art de nos trois compères qui, avec l'avènement des technologies nouvelles, ont su trouver le son imparable qui collerait parfaitement à leurs riffs sismiques et à leurs compositions turbo-compressées. Nos Texans ont su faire évoluer leur blues un peu à la manière de ces passionnés qui transforment de vieux tacots en drajJsters rutilants et chromés comme le fameux Eliminator qui orne la pochette. "Gimme Ali Your lovin'" dont la simplicité relève du génie, démarre ce Loyau sur les chapeaux de roues et la machine est lancée. le turbo tourne à plein régime, guitares hurleuses et tempo en acier chromé, la régularité métronomique de Beard et Hill prenant ici toute sa dimension. Inutile de chercher, pas le moindre défaut dans cet Eliminatof,

rien que des perles, le genre d'album qu'on se matraque à fond la caisse et qui laisse pantois tellement ces mecs ont la classe! Pierre WATREMEZ

IITOP

• ELIMINATOR 1983 (WEA) FORMATION: BillyGibbons(chant/guitare) - Dusty Hill(basse/chant) . Frank Beard (batterie). DISCOGRAPHIE: FirstAlbum RioGrande Mud Tres Hombres Fandango Texas Deguello Elloco Eliminator Afterburner

References

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